Le Troncq est un fief noble acquis par Gilles le Cordier en 1514. Au manoir seigneurial du XVIIe siècle succède un « château agréable » édifié « entre cour et jardin et séparé d’une cour d’honneur ». Le parc décrit en 1780 se compose de « plusieurs vastes cours… plantées d’arbres fruitiers et enveloppées par deux rangées de tilleuls qui conduisent à de forts beaux jardins tant potagers que d’agrément… y compris les bosquets ». On trouve dans ces cours de nombreux bâtiments utiles à la vie de la seigneurie dont un colombier édifié à la fin du XVIe siècle. Le XIXe siècle apporte quelques transformations : adjonction à l’ouest du château, nouvelle entrée avec pavillon néo-Louis XIII, grille d’honneur et allée carrossable dans l’axe de l’avenue de tilleuls.
Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle le mur de la cour d’honneur et de nombreux bâtiments sont détruits. Sur le terrain rehaussé un grand jardin en terrasse est installé. Limité par une balustrade, sa position en surplomb permet d’apprécier le parc à l’anglaise nouvellement planté sur le terrain voisin selon le goût de l’époque (aujourd’hui presque disparu).
Les communs sont contemporains de ces transformations.